Résumé rapide: Dans un passé fort fort lointain (les temps anciens où régnait la petite lucarne) le mioche navrant que je fus eu l'heure de bouffer les premiers imports anim sauce Dorothé. De ce désastre il me restait, outre quelques séquelles, une vague appréhension à l'encontre de l'animé en général (et une haine farouche et toujours vivace à l'encontre de toute production marquée du sceau de l'infamie, l'indicible Disney).
Puis, le millénaire passé, j’eus la grâce de jauger d'une anime des temps passés mais cette fois en VOST sur une chaîne étrangère, Ranma 1/2. Je ne pus que relever le très notable fossé entre mon souvenir d'une affligeante VF et cette VOST (subtitle italianno per se) par ailleurs curieusement nettement plus cohérente. Ma curiosité l'emportant comme à son habitude sur toute autre considération (dignité, respect de soi, etc.), je m'en fus creuser plus avant ce qui me semblait relever d'un autre genre de dysfonctionnement de ma défaillante psyché d'enfance. J'en vains à découvrir qu'en matière de dérangement et d'indolence les équipes de doublage et responsables de production de cette lointaine époque n'avaient pas leur pareil. Victime du ciseau d’Anastasie dans la vague idée de coller au standard jeune publique de l'époque, portée dans les abysses de la cohérence scénaristique par l’inénarrable conviction de doubleurs fort peu familiers du contexte culturelle de ces oeuvres, la version FR fut bien ce consternant naufrage mâtiné de la docte imbécilité de quelques pédants pédagogues. Fort de cet éclairage par trop tardif, j’entrepris d'explorer d'un oeil nouveau ce pan de mes jeunes années pour accoster sur les terres du manga (pour moi alors le nouveau monde). De cette aventure je pus tirer quelque enseignement, notamment l'inconstante qualité des portages en anime/OAV qui ne sont pas toujours à la hauteur de l'oeuvre (souvenir ému de ma découverte de l'anime Love Hina, de fort bonne facture, puis du manga afférant en comparaison duquel la dite anime fait fort pâle figure). Depuis cette révélation, outre maudire les responsables jeunesses d'une lointaine époque et acquérir concurremment quelques savoirs vaudou, je m'en vais de ci de là chercher l'ouvrage/le jeu/la série édifiant(e) qui saura égayer mes trop ternes heures. Hors donc, me voici ci présent.
P.S.: Mon propos est peut être par trop concis, compact, condensé. Je verrais à développer si d'aucun le sollicite.
P.S. (bis) : Les smileys, pour porteurs de sens qu'ils fussent, manquent de densité. Des modèles 2048x2048 px seraient appropriés pour rendre la juste mesure d'une fugace émotion.